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Bien ou Mal, difficile à dire

Jolie fille

Qu’est ce qui est « normalement bien » et « normalement mauvais » ? Au lieu d’accepter ce que la vie a à nous offrir pleinement et simplement, nous venons à tout classifier en deux catégories : bon ou mauvais. Selon quels critères sommes-nous amenés à qualifier une expérience de bonne ou mauvaise ? des émotions, de bonnes ou mauvaises ... ?


La catégorisation nous aide tout spontanément à mieux classifier notre vie, nous donner une impression d’avancer en éliminant ce qui est mauvais de ce qui est bon, pensant donc que toute mauvaise expérience est à écarter de sa vie et que sa répétition même est comprise comme un échec, une humiliation, une faiblesse. Nous refoulons nos émotions, mais ce que nous ne savons pas c’est qu’elles referont toujours surface tant que la « situation » n’a pas été réglée. Elles reviennent en effet boomerang de plus en plus puissant, nous rappelant au fond qu’elles doivent être écoutées, comprises, pardonnées et acceptées pour qu’elles disparaissent car uniquement à ce moment-là, nous serons en paix !

Être en paix intérieure signifie l’abandon d’une perfection à tout prix, une recherche de perfection qui nous fatigue, consomme toute notre énergie et vitalité et nous donne l’impression de ne jamais être suffisant, jamais assez bon, jamais assez intelligent, assez fort et donc jamais accepté ... En apprenant à voir notre vie et nos expériences d’une autre perspective, à accepter toutes ses émotions : la peur, la joie, la tristesse, la colère, ... nous comprenons que toutes ses émotions, y compris la peur nous font grandir et que le courage n’est que le fait d’avancer avec cette peur. La vie n’est pas binaire, ce serait trop réducteur ! Tout n’est pas à classifier dans la vie, à chaque instant et en tout temps. Laisser le cerveau respirer, se donner l’occasion de respirer pour apprécier ce que nous avons, ce que nous ressentons à cet instant précis. L’acceptation et l’appréciation de toutes les étapes de la vie sont essentielles.

On ne peut pas arriver à la fin depuis le milieu. Peu importe ce que nous faisons, il y a toujours un processus. En se précipitant, d’importantes étapes sont manquées et l’impatience nous masque tous les détails. Pour arriver à la fin, toutes les étapes doivent être vécues pleinement et avoir la volonté d’y aller étape par étape. Le courage est la résultante de l’acceptation de toutes ses émotions, en étant fragile, vulnérable. C’est bien grâce à cela que nous sommes humains. Embrasser toute son humanité suppose cette acceptation, d’être reconnaissant de ce que nous avons et de ce qui nous a été refusé. Tout est juste, tout est bon, au bon moment, pour les bonnes raisons parce que tout cela sert une vraie bonne cause, un vrai but, une réelle bonne intention pour enfin rencontrer son destin. Faire confiance au processus, faire confiance à là où il nous mène. Laisser la magie de la vie et le mystère de la vie opérer. L’univers est plus intelligent que nous, il sait beaucoup mieux que nous ce qui nous convient et ce dont nous avons besoin pour grandir. Redevenons l’enfant que nous avons été, laissons-le parler, écoutons-le, car il a toujours vu la vie avec un regard neuf et pertinent ; il a toujours questionné le monde autour de lui avant d’être formaté. C’est en cela que réside notre génie propre. La réponse importe peu, seul le questionnement et le chemin qui nous a conduit à ce questionnement comptent.

@SalmaZ.Coaching
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